Le problème des chiens errants est très récurrent. On les croise un peu partout, même dans les facultés et établissements universitaires, ce qui provoque la peur chez tous ceux qui se retrouvent dans ces endroits et présente également un vrai risque sur la santé, du fait qu’on peut être attaqué par ces bêtes ou tout simplement contaminé par des maladies…
Les chiens errent devant certains établissements universitaires et n’hésitent pas à y entrer parfois, en se baladant tranquillement entre les différents départements provoquant la peur et effrayant énormément les étudiants et tous ceux qui se rendent à la faculté.
Ce problème récurrent, à savoir l’abondance des rassemblements des chiens errants devant les universités s’est remarqué notamment dans deux endroits différents, la Ville de Tunis, devant la faculté des Sciences humaines et sociales de Tunis, là où les chiens, qui se nourrissaient tout d’abord de toutes les bennes, remplies par les déchets ménagers et qui sont pleines à craquer, et après s’être bien rassasiée de ce festin qui s’offrait, cette population canine se déplace et s’oriente vers l‘entrée de l’université pour se balader ou chercher d’éventuels autres résidus de nourriture.
Cela a poussé, à maintes reprises, les concierges et les portiers qui se trouvaient à l’entrée de ladite faculté d’essayer de chasser ces bêtes qui représentent un vrai danger pour la santé de l’être humain et un risque accru de contamination par des germes ou des microbes transmissibles à l’être humain si l’on est mordu par un chien enragé.
Idem pour le technopôle qui se trouve à la banlieue sud. Il n’est pas rare de voir un nombre «important» de chiens errants qui se baladaient aux alentours de la faculté et osent même y entrer.
Avec le Covid, la crise sanitaire que l’on est en train de vivre depuis déjà plusieurs mois et la vigilance qu’elle exige côté hygiène surtout, il serait plus rationnel et perspicace de veiller à la sauvegarde de la santé des êtres humains qui pouvaient être facilement attaqués par ces bêtes.
Les parties concernées, notamment les municipalités et autres, devraient impérativement intervenir tout d’abord en veillant à vider les bennes à ordures, afin de limiter le risque de maladies, de la prolifération des germes et des bactéries et trouver par la même occasion une solution radicale pour ces bêtes errantes.
Certes, on n’encourage pas la gestion «cruelle» et l’abattage «violent» pour ces populations canines, mais il serait plus lucide de faire, par exemple, des actions de sensibilisation afin d’inciter les propriétaires de chiens et chats de ne pas les abandonner dans les rues, d’encourager l’adoption ou de les ramener plutôt dans des associations pour la protection des animaux qui peuvent les prendre en charge et en prendre soin.
Ainsi, le problème particulier des chiens errants sera partiellement résolu, le nombre d’agressions peut visiblement baisser et le risque de transmettre des germes et des maladies néfastes pour la santé de l’être humain sera moindre.